La « processionnaire du cerisier » n’existe pas !

Si vous êtes tombé sur cet article en recherchant l’identité des chenilles qui vivent dans vos arbres fruitiers, consultez plutôt la page : Des « nids » de chenilles dans mes arbres fruitiers : que faire ?
Les chenilles processionnaires ne vivent jamais dans les cerisiers, uniquement dans les résineux ou les chênes. Si vous avez des chenilles dans votre cerisier, rassurez vous, il est très probable qu’il s’agisse de chenilles de Grande tortue, totalement inoffensives, et protégées dans certains départements.

La Grande tortue

J’ai écrit l’article ci-dessous en 2018, en réaction à une publication sur un groupe de jardinage : un homme avait trouvé des chenilles dans un cerisier et se vantait de les avoir détruites, et plusieurs personnes affirmaient qu’il s’agissait de chenilles processionnaires, alors qu’il s’agissait en réalité de chenilles de Grande tortue. Cet article est un peu un « coup de gueule » contre les personnes qui donnent leur avis sur des sujets qu’elles ne maîtrisent pas du tout.
Le titre de cet article, « la processionnaire du cerisier… », est volontairement trompeur (vous êtes sans doute tombé dessus en cherchant « processionnaire cerisier » sur google, et c’est le but !). Mais la processionnaire du cerisier n’existe pas.
Pour apprendre à différencier les processionnaires des autres chenilles « poilues », je vous invite à consulter l’article : Chenilles processionnaires et autres chenilles poilues, ne les confondez plus !

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J’avais commencé à rédiger la page se débarrasser des chenilles au jardin ce matin, et il m’a semblé nécessaire de répondre avant toute chose à la question « pourquoi se débarrasser des chenilles au jardin ». J’ai repensé à un échange que j’ai eu il y a quelques mois sur Facebook à ce sujet, et j’ai pensé qu’il illustrerait parfaitement ce que j’ai à dire sur le sujet.

Contexte : il y a quelques mois, j’ai rejoint plusieurs groupes de jardinage sur les réseaux sociaux, en me disant que je pourrais aider les personnes confrontées à des problèmes liés à la présence de chenille dans leur jardin, ou aider à l’identification de chenilles.

Tout se passait plutôt bien : hormis quelques personnes hurlant à la processionnaire à la moindre chenille poilue, les membres de ces groupes semblaient faire preuve de bon sens face aux chenilles. Et puis, il y a eu ce post. Sur un groupe de permaculture.

c1.PNG Une personne que nous nommerons Monsieur L. poste sur ce groupe dédié au « jardinage et potager biologique » et à la « permaculture », ces 3 photos.

La première photo montre des chenilles d’Hyponomeutes (Yponomeuta sp.), un petit papillon de nuit dont les chenilles tissent d’impressionnantes toiles sur certaines espèces d’arbustes. Elles sont capables de défolier les arbres et notamment les fusains, mais ces derniers s’en remettent généralement sans séquelles après la nymphose des chenilles.

Sur la seconde photo, ce sont des chenilles de Grande tortue (Nymphalis polychloros), un papillon « de jour » de la famille des Nymphalidés. Cette espèce est en déclin : elle est protégée en Île de France et est éteinte en Grande-Bretagne. Ce ne sont évidemment pas des chenilles processionnaires.

Monsieur L. poste donc ces trois photos, et demande aux autres membres du groupe s’ils ont aussi ce « phénomène » par chez eux – phénomène qu’on pourrait appeler le printemps, en somme. Jusqu’ici tout va bien.

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Plusieurs personnes répondent qu’elles ont observé le printemps chez elles aussi. Une autre personne poste une photo d’hyponomeutes dans leur toile. Et puis, Monsieur L. nous informe que « cet après-midi, il en a brûlé ».

Après tout, c’est son droit : ce n’est pas une espèce protégée dans sa région, et les chenilles se nourrissent sur ses arbres. Pour le premier arbuste, sans doute un Fusain, les Hyponomeutes risquent en effet de bien l’abîmer et porter atteinte à sa valeur paysagère. Pour le second, le cerisier, tout dépend de son âge et de son état de santé… J’y reviendrai plus tard.

Quelques commentaires que jc3.PNGe trouve plutôt sensés pointent du doigt le fait que le phénomène est naturel et qu’il n’y a pas de quoi tout détruire. Ce à quoi Monsieur L. rétorque que, selon sa voisine, ces chenilles viennent de Chine.
La voisine de Monsieur L. confond sans doute les Hyponomeutes avec les chenilles de la Pyrale du buis, qui vient bien d’Asie ; mais ni les Hyponomeutes, ni les Grandes tortues ne sont exogènes en France ! Et comme le dit Baptiste, elles ne s’attaquent pas aux cerises…

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Plusieurs personnes s’accordent alors à dire que ces chenilles sont vraiment problématiques : « ça ne se contente pas de manger, elles détruisent toute la nature » ; « cela mange nuit et jour, voyez comme elles sont grasses ». Si on met de côté le fait que ces répliques semblent sortir d’une pièce de théâtre, je trouve ça assez hypocrite d’accuser des chenilles de détruire la nature, de la part de quelqu’un qui détruit les chenilles et donc… la nature.

J’interviens alors (j’ai remplacé ma photo par le logo du site) pour souligner que brûler des chenilles, ça n’est pas trop en accord avec les valeurs de la permaculture, ce à quoi Monsieur L. me répond que ses petits enfants mangeraient bien de ses cerises bio. Comme si ces chenilles allaient anéantir sa récolte de cerises ; et comme si la seule alternative, face à une mauvaise récolte, était d’acheter des cerises traitées !

Bref, j’expose mes arguments dans les commentaires suivants, jusqu’à ce que Monsieur L. me réponde : « Je pense que vous habitez en ville !! Moi je suis à la vrai campagne » [sic].
Parce que, quand on cherche à défendre la biodiversité, on est forcément un citadin qui n’y connait rien à la nature… Je préfère couper court au débat qui, de toutes façons, s’annonce sans issue : nous avons 2 points de vue différents que nous défendons avec plus ou moins de conviction. Et si Monsieur L. commence à  m’accuser de n’y rien connaître, c’est sans doute parce qu’il arrive à cours d’arguments.

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À ce moment, je songe à quitter le débat, en laissant tout de même un petit message au sujet des papillons que seraient devenues les chenilles de la Grande tortue brûlées par Monsieur L. – et en insistant sur le fait que l’espèce est en déclin en France.
Et puis là, ça recommence…

c8.PNGParce que ces chenilles ont le malheur d’être grégaires et d’être couvertes de soies épineuses (qui n’ont rien à voir avec les poils urticants des processionnaires), elles sont forcément urticantes et dangereuses. Et parce qu’elles sont urticantes et dangereuses, il faut les détruire.
Catherine, qui semble bien connaître les chenilles, nous informe que ce sont des chenilles qui « peuvent faire mourir votre chien », ce qui est de toute évidence faux. Et elle ne veut rien entendre lorsqu’on l’informe qu’il ne s’agit pas de chenilles processionnaires.

Elle finit par ne plus répondre. Peut-être a-t-elle fini par comprendre ? C’est alors qu’arrive Carole…

c9.PNG« Respire, tout va bien », me dis-je, « c’est forcément un troll ». Vraiment, à ce stade de la conversation, quand j’ai indiqué à 3 reprises le nom de la chenille, qui pourrait encore crier à  la processionnaire ? Non, vraiment, ça ne peut qu’être un troll…

Bon, je sors mon petit visuel habituel conçu spécialement pour cette situation (et que vous pouvez télécharger ici), et je réponds à Véronique qui s’intéresse aux chenilles. Je n’ai pas capturé la suite de la conversation, c’est sans intérêt pour cet article.

c10.PNGPlus bas dans les commentaires, une dénommée Elodie souligne une fois de plus que tout détruire n’est pas en accord avec les valeurs de la permaculture. Je suis assez d’accord avec elle sur le fond, même s’il n’est pas question de nature qui reprend ses droits ou d’invasion de chenilles : la Grande tortue (comme les Hyponomeutes) est une espèce dont les chenilles sont grégaires, et c’est tout à fait normal de les observer en grande nombre.

Et puis monsieur L. revient à la charge dans un hors-sujet total : il évoque une « invasion de chenilles qui arrivent de Chine » (les Pyrales du buis, oui, mais qui les a importées ?), d’abeilles (peut-être pense-t-il au Frelon asiatique – mais comment est-il arrivé dans nos contrées ?) et de coccinelles (… qui a introduit les coccinelles asiatiques ?). À le lire, on s’imaginerait une armée d’insectes qui traverseraient les continents, avides de tout détruire sur leur passage. Bref, une fois de plus il rejette la faute sur les autres (les insectes ou les chinois, je n’ai pas trop compris où il voulait en venir), mais ne se remet pas du tout en question.

À ce stade de la conversation, je me dis qu’on a touché le fond. Et pourtant…

c11.PNGVisiblement, pour Mélanie, lire les commentaires déjà postés avant de répondre, c’est trop compliqué. Une fois de plus, les chenilles sont identifiées comme des processionnaires. Pire même, selon elle, toutes les chenilles noires et poilues sont des processionnaires, alors que les processionnaires françaises ne sont même pas noires…

Je m’arme donc de patience, de bienveillance et d’un smiley gentil pour poster à nouveau mon petit visuel. Et Mélanie me répond en m’envoyant une photo de « la chenille processionnaire ». Je pense qu’on ne voit pas bien sur la capture d’écran, alors je vous la remets plus bas en grand.

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Vous la reconnaissez ? Avec sa tête bleue maculée de deux points noirs, sa ligne médiane blanche entourée de rouge, de noir et de bleu, et sa fine pilosité orange, c’est la chenille de la Livrée des arbres (Malacosoma neustria), aussi mignonne qu’inoffensive.

c12.PNGLa suite se passe de commentaires. Je suppose, ou plutôt j’espère, que le « professionnel » qu’évoque Mélanie était bien venu détruire des cocons de Processionnaires, et que cette petite Livrée se trouvait au même endroit. Parce que si le professionnel est venu détruire un nid de Livrées des arbres (grégaires aux premiers stades larvaires) et qu’il n’est pas capable de la distinguer des processionnaires, il y a un réel problème…

Quelques commentaires sans intérêt ont suivi, incluant une nouvelle fausse-identification des chenilles à laquelle j’ai une fois de plus répondu poliment avec mon petit visuel, et la conversation s’est essoufflée. Ce post m’est sorti de la tête, jusqu’à ce qu’un mois plus tard, Monsieur L. poste cette photo sur le même groupe.

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Tout ce que Monsieur L. aura retenu de cet échange, c’est que ses chenilles étaient bien des processionnaires, et qu’il a bien fait de les tuer.

Prenons un peu de recul sur cette histoire. J’ai brièvement épluché la littérature sur les ravageurs du cerisier, et la Grande tortue n’est pas citée comme une réelle menace.

Le 20 mai, soit 2 jours après ce débat sur Facebook, j’ai examiné un cerisier qui se trouve dans le jardin de mon arrière grand-mère. C’est un arbre plutôt jeune, qui ne produit pas encore beaucoup de cerises. J’y ai trouvé les traces de passage de la grande tortue : beaucoup de feuilles avaient été consommées, mais j’arrivais trop tard pour voir les chenilles, qui étaient déjà devenues chrysalides.

Vous pouvez constater plusieurs choses en observant ces photos :

  • Les chenilles sont restées groupées tout au long de leur développement, comme l’atteste la présence d’exuvies (enveloppes de peau dont les chenilles se débarrassent à chaque mue) regroupées sur les feuilles. Elles ne se sont pas dispersées sur tout l’arbre.
  • Par conséquent, elles ont principalement consommé les feuilles situées sur quelques branches, et non affaibli toutes les branches.
  • Elles n’ont consommé que les feuilles et n’ont pas touché aux cerises.

Le 28 août, soit plus de 3 mois plus tard, je suis retournée voir ce cerisier. On ne voyait plus aucune trace du passage des chenilles. Le cerisier n’avait pas du tout été impacté par leur présence.

J’en reviens au sous-titre de cet article.

Pourquoi se débarrasser des chenilles ?
Mes propos portent évidemment uniquement sur les espèces indigènes – il est évident que la Pyrale du buis n’a pas sa place dans nos écosystèmes.  

Par la place qu’elles occupent dans les écosystèmes, les chenilles jouent un rôle important et essentiel à leur bon fonctionnement. Elles fournissent une alimentation riche aux oiseaux insectivores : rouge-queues, mésanges et autres passereaux consomment un grand nombre de chenilles au printemps, et en rapportent au nid pour nourrir leurs jeunes. Au stade adulte, les papillons « de jour » comme « de nuit » participent à la pollinisation, et continuent à alimenter les oiseaux, mais aussi les chauve-souris et autres mammifères insectivores. Elles ont donc tout à fait leur place dans nos jardins et nos forêts.
Lorsqu’on trouve un grand nombre de chenilles dans un arbre fruitier, il est normal que l’on s’inquiète pour la future récolte, mais la destruction n’est pas toujours – j’irais même jusqu’à dire, rarement – nécessaire. Dans la plupart des cas, il est tout à fait possible de déplacer les chenilles sur un autre arbre faisant partie des plantes-hôtes de l’espèce (voir aussi cet article consacré aux chenilles que l’on rencontre dans les arbres fruitiers).
Enfin, il faut aussi prendre en compte qu’au cours de leur développement, un grand nombre de chenilles sera parasité par des diptères ou des hyménoptères (si vous voulez en savoir plus au sujet des prédateurs des chenilles, c’est par ici !). Par conséquent, lorsque vous brûlez un nid de chenilles, vous brûlez par la même occasion les nombreuses larves d’insectes parasitoïdes qui se trouvent à l’intérieur des chenilles, et qui auraient participé, l’année suivante, à « réguler » leurs populations.

La « peur » des chenilles, ou des dégâts qu’elles peuvent occasionner, est finalement assez symptomatique de notre déconnexion avec la nature, et plus particulièrement avec les insectes qui nous entourent. Et oui, Monsieur L., les jolis papillons devant lesquels vous vous extasiez au printemps, et qu’il ne vous viendrait pas à l’idée d’écraser, ont été par le passé de grosses larves ventrues dont le seul objectif était de grandir en dévorant vos plantes.

La préservation de la biodiversité nous concerne tous. Les entomologistes et autres scientifiques sont unanimes pour dire que les populations d’insectes s’effondrent. Il est vrai que notre rapport aux insectes évolue positivement, mais seulement lorsqu’il s’agit d’insectes que l’on juge « utiles » : les abeilles, les coccinelles, les papillons… Pourtant même les espèces que nous jugeons « nuisibles » participent, d’une manière ou d’une autre, au bon fonctionnement des écosystèmes.

Sans aller jusqu’à laisser nos cultures se faire dévorer par les insectes, ne pourrions-nous pas simplement faire quelques recherches avant de les détruire ? Je suis persuadée que la plupart du temps, la destruction non-nécessaire des chenilles est alimentée par l’ignorance ou la méconnaissance : on les tue parce qu’on les a confondues avec d’autres chenilles (typiquement, les chenilles processionnaires), ou parce qu’on pense qu’elles vont tout détruire.

Si vous êtes tombé(e) sur cette page, c’est sûrement parce que vous avez cherché à mettre un nom sur les chenilles que vous avez trouvé dans votre cerisier avant de chercher à les tuer. Merci à vous, et j’espère que mon article vous aura convaincu qu’il n’est pas nécessaire de les détruire.

31 commentaires sur « La « processionnaire du cerisier » n’existe pas ! »

  1. Bonjour, merci pour cet article très intéressant. Ce matin au réveil, j’ai constaté la défoliation massive de deux branches de mon cerisier. J’ai crié « Au loup ! » en recherchant les « ravageurs du cerisier » sur Internet; votre page m’a permis d’identifier positivement la chenille de Grande Tortue. Ouf !

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  2. Bonsoir,
    A mon tour je vous remercie pour vos explications. Nous avons trouvé ces chenilles dans le cerisier. On voit bien qu’elles ne mangent que les feuilles. Il est vrai qu’elles ressemblent beaucoup aux processionnaires – en tout cas pour les novices que nous sommes – mais un petit tour sur internet nous a permis de les identifier.
    Contrairement à M.L qui a détruit sans connaître, un des principes de la permaculture est d’observer avant d’intervenir (le moins possible). Je pense que nous avons une jolie colonie de grande Tortue. Je me réjouis d’observer leur évolution.

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  3. Bonsoir,
    Et bien quelle surprise, des tas de chenilles sur l’un de mes jeunes cerisiers. Pas sur toutes les branches, elles ont grignoté très férocement la cime de quelques branches et se collent les unes aux autres. Les cerises en gestation, elles, sont bien là !
    Première réaction : elles ont l’air bien poilues … est-ce dangereux pour mon malinois qui flaire tout ce qui traîne par terre ? vont-elles rester dans le cerisier jusqu’à l’éclosion ? bref, j’ai flâné sur le web et je suis tombée sur ma chenille, c’est bien celle de la Grande Tortue ! ok on va la laisser tranquille ! mais je n’ai lu nulle part si il y avait danger pour chat ou chien ! vous dites dans votre plaidoyer : pas de souci ! mais est-ce bien sur ? sinon la solution radicale, couper le jeune cerisier et aller le déposer dans un champ éloigné …..
    Qu’en pensez-vous ?
    Cordialement.
    Nicole

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    1. Bonsoir en tout cas elles ne sont pas du tout irritantes pour la peau malgre leurs petits piquants a l air feroce. Je ramasse a la main celles qui tombent sur la terrasse pour les remettre dans l arbre.

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  4. Bonsoir , j’ai cru comprendre que vous étiez un spécialiste de la chenille et du papillon .
    Je me permet donc de vous posez une question .
    J’ai sur mes pommiers et sur mes cerisiers un type de chenille que je n’arrive pas à identifier.
    Portier vous m’aider svp .
    Merci d’avance .

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    1. Bonjour,
      Je ne suis pas à proprement parler une spécialiste, je m’intéresse seulement aux chenilles depuis quelques années et ne connais pour le moment que les espèces les plus communes. Mais vous pouvez malgré tout m’envoyer vos photos de chenilles à l’adresse chenilles-net@gmail.com, et je ferai mon possible pour les identifier 🙂
      Bonne journée,
      Lisa

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      1. Bonsoir j’ai envoyé deux mail avec la photo en question mais les deux mails me reviennent non transmit .
        Avez vous une autre adresse svp .

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  5. Merci beaucoup pour votre article ! Nous avons découvert ces chenilles dans notre cerisier mais grâce à vous, nous voilà rassuré et nous allons laisser ces chenilles faire leur vie et devenir de jolis papillons ! Merci pour votre éclairage !

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  6. Un grand merci pour ces renseignements qui vont m’éviter défaire des bêtises. Très instructifs. Je vais regarder mes chenilles de cerisiers se développer et passer l’info à mes voisins . Encore merci .

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  7. Bonjour, j’ai repère ces chenillessur un cerisier très jeune avec très peu de feuilles. Autant dire que les chenilles ont dévoré la moitié ! Ayant peur que cela retarde sa croissance, il a à peine 2 ans et ne voulant pas tuer de futurs papillons. Pensez vous qu’il soit possible de déplacer les chenilles sur mon gros cerisier qui se trouve 20 mètres plus loin?

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  8. Bravo pour votre article, grâce à vous nous sommes soulagé pour notre cerisier qui semblait en souffrance à la vue de ses feuilles. Nous laisserons ces chenilles tranquilles même si elles ont pourtant mangées plus d’un quart des feuilles du cerisier, en effet les cerises sont toujours là et rougissent. Bientôt de jolis papillons que nous regarderont avec nos enfants.. Merci à vous!!

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  9. Je suis face à un cerisier sur lequel j’ai vu une chenille, j’ai partagé sur les réseaux sociaux et on me dit processionnaire, je suis pas sûr.
    Les fruits mâtures sont quasi tous avec une ou deux larves dedans. Ce qui m’étonne c’est que je n’en ai vu qu’une seule. J’aimerais pouvoir partager cette photo avec vous afin d’avoir des infos sûres.
    Bien à vous.

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  10. Bonjour. Article très intéressant mais je serais preneur de votre avis concernant ces chenilles sur mon cerisier. Merci d’avance. Je pensais pouvoir mettre une photo

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  11. Bonjour, merci pour votre article. Il m a permis d identifier les dégâts sur une des branches de mon cerisier et de me rassurer. Je comprends aussi l observation de ma fille faite il y a qq jours de nombreuses petites chenilles au elle sait différencier des processionnaires depuis que son frère lui en a montré. Les mésanges du jardin s en regalaient. Je vais donc ne pas y toucher puisque l arbre n est pas en danger. Il me reste bien assez de cerises. Merci.

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  12. merci de cet article. Dans le terrain récemment acquis , je dispose de 2 vieux cerisiers de plus de 50 ans. Avant hier, j’ai pu observer ces chenilles par centaines, en grappe, sur les branches.et leurs travaux d’ingestion de feuilles; impressionnant!!!!
    Ressemblent à la processionnaire, j’étais tout de même surpris que les cerisiers hébergent de tels hôtes. Après vérification, suite à votre article, me voilà rassuré. Dans quelques jours ,de nombreux papillons orangés viendront butiner les fleurs.
    Merci.

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  13. Et bien comme le reste des autres commentaires, merci pour votre article. Quand j’ai vu toutes ces chenilles dans le cerisier, j’ai paniqué, me demandant si je ne devais pas couper la branche et la mettre au feu. Heureusement que je suis tombée sur votre article !!! Merci pour votre travail de sensibilisation. 🙏

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  14. Super article,
    Un seul regret, l’avoir lu trop tard.
    J’ai supprimé manuellement ces chenilles avant de les détruire.
    Pour l’année prochaine je suis informé.
    Merci beaucoup.

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  15. Cet article me permet de mettre un nom sur les chenilles qui, chaque année, mangent plus des 3/4 des feuilles de mon cerisier (quelques fois, la totalité !). L’avantage c’est que cet arbre reste ainsi perpétuellement « jeune » car il fait plus que peiner pour se remettre de ces attaques… Celles-ci ont commencé la première année de sa plantation (voilà maintenant 16 ans !), et chaque année donc, plus de feuille mais des grappes de chenilles (que je sais maintenant être « de la grande tortue »). Comme je me dis que je garde l’espoir de manger de ses fruits, je ne traite pas, mais au final je n’ai jamais mangé de cerises car l’arbre est tellement affaibli que ses rares fruits n’arrivent jamais à maturité. Cet arbre (d’à peine 2 mètres tant il subit les ravages réguliers), je le garde car je l’ai planté pour la naissance de mon fils. Dorénavant, je saurai aussi que je le garde pour la sauvegarde de jolis papillons, mais il faut bien reconnaître que chez un jeune arbre, ces bestioles sont une véritable plaie… Car bien qu’il y ait actuellement quelques fruits verts, je suis certain que suite à l’arrivée des chenilles mon arbre va de nouveau se retrouver à l’agonie…
    Mais peut-être devrais-je planter un second arbre pour qu’ils se partagent leurs parasites… Je dis cela en me moquant, mais c’est peut-être la solution pour qu’un jour je puisse enfin déguster une cerise de mon jardin…
    Merci pour cet article.

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    1. Bonjour et merci pour votre commentaire.
      Vous avez raison, la présence de ces chenilles sur un jeune arbre peut se révéler problématique. Il est d’ailleurs assez étonnant que chaque année ces papillons choisissent de pondre sur votre jeune cerisier : en général, les femelles choisissent plutôt des arbres âgés et bien portants, capables de supporter l’assaut de leur progéniture. Je suppose qu’il n’y a pas, dans votre voisinage, de cerisier plus âgé qui aurait pu les accueillir ?
      C’est très sympathique de votre part de les laisser continuer à grignoter votre arbre année après année, mais il est aussi tout à fait possible de les déplacer pour préserver à la fois l’arbre et les chenilles. Un orme, un saule, un merisier ou un autre cerisier plus âgé feraient de très bons hôtes de substitution.
      Je vous souhaite, à vous et à votre cerisier, un beau mois de mai ensoleillé !
      Lisa

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  16. Merci beaucoup pour votre article. C’est vrai qu’au premier abord, on est prêt à intervenir de façon radicale mais on réfléchit dans un second temps surtout … quand on n’y connaît pas grand chose ! Les grandes tortues pourront donc voler bientôt ! Merci pour elles !
    Isabelle

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  17. Bonsoir, cherchant un moyen d’éradiquer les chenilles qui boulottent mon jeune cerisier, je suis tombée sur votre excellent article ! J’avais bien vu qu’il ne s’agissait pas de processionnaires, mais j’avais néanmoins peur pour mes cerises : )
    Ayant déjà coupé les petites branches atteintes avec leurs habitantes et stocké le tout dans un sac, je viens de placer les chenilles loin du cerisier, parmi différents arbustes dont des lonicera et des charmes. J’espère qu’elles s’y plairont.
    Merci pour cet article qui m’a évité d’occire des chenilles inoffensives ! J’aurai moins de pitié demain envers celles qui détruisent mes fusains…

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  18. Un soir j’ai constaté que des dizaines de chenilles rampaient sur ma façade, elles étaient tellement nombreuses que j’ai tout de suite pensé à des processionnaires. J’ai un chien curieux, je l’ai enfermé le temps de tuer toutes les chenilles qui se trouvaient près de mon entrée, sans réfléchir, juste à cause de mon manque de connaissances. Je suis allée voir jusqu’à mon pin, rien. Les chenilles n’étaient pas là. En passant sous mon cerisier j’ai repéré des centaines de chenilles et là j’ai eu un gros doute. J’ai donc commencé à me renseigner. Trop tard pour les dizaines que j’avais tuées malheureusement…. Du coup je m’en suis voulu. Je les laisse bien tranquilles, elles ont décidé de sortir de mon cerisier tous les soirs entre 17h et 20h pour aller s’accrocher quelque part et commencer leur transformation. J’assiste aux étapes, je me sens privilégiée. Mon chien ne craint rien, moi non plus, je fais attention à ne pas les écraser et j’ai même appris qu’elles ne feraient pas tant de dégâts que ça sur mon arbre et que j’aurai quand même de belles cerises. Merci à vous ! 🙂

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  19. Merci pour cet article, très utile. J’ai ces jolies chenilles dans mon cerisier et le 1er reflexe débile qui m’est venu c’est comment m’en débarrasser. Avant, je me suis dit qu’il fallait que je vois quand même ce que c’est. Et grâce à vous je vais regarder l’évolution de ce jolie papillon. Merci encore et continuez…belle journée

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